Pourquoi tant de points ? Chaque auteur a...

mercredi 1er juin 2016
par  André
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Pourquoi tant de points ?

Chaque auteur a répertorié des points en fonction de critères qui lui sont propres.

Les chinois expliquent qu’ils sont fonctions de leur expérience clinique.
Paul Nogier a utilisé des extraits tissulaires et le VAS.
Frank Bahr a utilisé des extraits de dilutions homéopathiques et le VAS
David Alimi les explique par la neurophysiologie
Bernard Julienne et Alain Mallard ont utilisé le VAS avec des techniques différentes.

Chaque technique et chaque méthode donne des points différents.

Les localisations des points

Elles sont variables en fonction de l’anatomie de l’oreille et de l’appréciation de chacun. Elles sont donc approximatives d’où la notion de zone dans laquelle il faut rechercher le point.
Le point peut varier dans sa localisation en fonction de la pathologie et du cumul d’affections du patient.
Le point thérapeutique est différent du point d’organe, d’où les trois phases et les points de fonction.


Comment s’y retrouver ?

Les noms des points varient en fonction des auteurs et des pays.
Certaines différences semblent être liées à des erreurs de transcription.
Nous sommes donc dans le syndrome de la tour de Babel, favorisé par les différences de langues et l’isolement ou l’intolérance de certaines écoles qui rendent les échanges difficiles.
La référence actuelle reste le consensus sur les zones anatomiques établies par la réunion de l’OMS en 1990. Il est regrettable que certains l’aie reprise ave une numérotation différente créant ainsi la confusion.

Devant tant de dispersion, la seule solution me semble être la dénomination de la localisation des zones des points indépendamment de toute interprétation qui peut en être faite.

Là encore il y a eu plusieurs tentatives, mais pas de travail commun. Mais sur ce sujet il n’y a aucune raison qu’un accord ne puisse se faire.


En pratique

L’auriculothérapie a démontré son efficacité indépendamment de la cacophonie sur les noms des points.
Cela tient au fait que dans l’oreille, les points ne sont actifs qu’en cas de pathologie ou de déséquilibres fonctionnels. Toute l’habileté du praticien tient dans sa capacité à retrouver les points actifs. Ces points il pourra les retrouver avec le RAC/VAS, les mesures électriques ou la recherche des points douloureux.
Les noms des points ont en fait peu d’importance. Ce sont simplement des orientations pour cette recherche.
Il faut privilégier les points Maîtres. Ils sont présents dans presque tous les protocoles. Ces points ont la capacité de réguler des transferts et de supprimer des oscillations. Ils sont donc en mesure d’améliorer la réactivé du patient et ses capacités d’adaptation et participent grandement à l’efficacité de l’auriculothérapie.


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